La Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement.
Dans ce chapitre, Coralie Jacquot du collège Jean Fernel de CLERMONT-DE-L’OISE propose plusieurs exemples de différenciation pour permettre à chacun de comprendre les notions de guerre d’anéantissement et de génocide.
Thème : | Thème 1 : L’Europe, un théâtre majeur des guerres totales (1914-1945) - La Deuxième Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement. |
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Auteur : | Coralie Jacquot |
Démarches et contenu(s) : | Violence de masse et anéantissement caractérisent la Deuxième Guerre mondiale, conflit aux dimensions planétaires. Les génocides des Juifs et des Tziganes ainsi que la persécution d’autres minorités sont étudiés. « Les notions de guerre totale, de totalitarisme, de génocide, de guerre d’anéantissement devront être explicitées non pas comme des préalables, mais au fil de la progression du thème[...]. Plutôt que de parler de « guerre d’anéantissement », on montrera l’interaction des fronts, la guerre sur mer, le conflit en Europe continentale qui, seul, répond partiellement à cette notion : c’est en effet au moment de la confrontation avec l’URSS que le projet complet d’anéantissement d’une nation et d’une idéologie entre dans les faits. » Ressources Eduscol |
1 . LE DEROULEMENT DE LA SEQUENCE
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Le manuel employé est le manuel Hatier 3ème mais on trouve souvent le même genre de documents dans les autres manuels.
1 - En début de chapitre, il s’agit de poser les grands repères chronologiques et géographiques du conflit. Le travail (très guidé) est réalisé en autonomie à la maison avant le début de chapitre, il est à rendre au moment où commence le chapitre afin de revoir l’ensemble des repères en groupe classe. La remédiation se fait donc sur une heure. L’ensemble des documents se trouvent ensuite sur l’ENT à la disposition des élèves.
2 - Le travail autour de Stalingrad commence par un travail en groupe classe, il permet de poser des méthodes autour de l’exploitation d’une vidéo. Comment prendre des informations, vérifier la source de cette vidéo, la nécessité de revenir à plusieurs reprises sur certains passages pour en comprendre le sens, la possibilité de faire une pause ou d’avancer. Ce travail sera indispensable pour que les élèves soient ensuite suffisamment autonomes pour le réaliser en petits groupes. 1h
Puis un travail par binômes/trinômes de leur choix est proposé, l’idée est de les pousser à aller le plus loin possible dans les questions. L’aspect ludique du défi et l’émulation font le reste, ils se prennent vite au jeu et finalement vont souvent plus loin qu’ils ne le pensaient. Une correction est ensuite faite en classe mais elle est assez rapide car les élèves ont souvent été assez loin d’eux-mêmes. 1h30
Pour finir, ils doivent (à la maison) préparer sous forme de carte mentale un brouillon qui leur permettra de rédiger en classe sur un temps dédié le paragraphe. 30 minutes de rédaction en fonction des classes et de leurs difficultés.
Il est possible de faire un premier retour à l’oral sur le début de chapitre afin d’organiser un premier « emboitement » des cartes mentales : la guerre est planétaire, elle a deux grandes phases, les combats se déroulent sur terre et sur mer, Stalingrad est une illustration de ces points mais la guerre à l’Est va au-delà de cela. Cela permet de revenir sur la notion de crise déjà vue dans le chapitre 1 du thème et de montrer en quoi on atteint un paroxysme avec la notion d’anéantissement.
3 - Un travail par groupes définis en fonction des difficultés des élèves avec une différenciation autour des génocides. Les élèves manipulent l’ENT pour accéder aux vidéos, des documents du livres et produisent des « outils pour apprendre » : carte mentale et frise chronologique. Les groupes disposent des tablettes de la classe mobile, ils doivent venir avec leurs écouteurs (oreillettes). 2h
Très guidés dans leur production dans la première partie, les élèves le sont un peu moins dans la deuxième partie et sont totalement autonomes dans la troisième partie.
4 - Un retour est réalisé, les groupes 3 étoiles présentent leur lecture de Primo Levi puis une vidéo de la libération des camps est visionnée en groupe classe (afin de pouvoir répondre à leurs questions face à ces vidéos potentiellement traumatisantes). La conclusion permet de revenir sur un bilan à l’échelle mondiale. Les élèves doivent « emboiter » les trois cartes mentales réalisées au cours du chapitre afin de montrer l’ampleur de la crise. Dans le chapitre 1, ils en avaient déjà réalisé une en conclusion, les faire revenir sur cette carte mondiale permet facilement de montrer le paroxysme de la crise.
REMARQUES : Ce chapitre est conçu en interdisciplinarité, les élèves découvrent en lettre l’œuvre de Primo Levi, en musique « le jour le plus long », en anglais l’engagement des américains. La vidéo sur Simone Veil permet de l’introduire assez tôt dans le programme pour que les élèves puissent ensuite suivre son destin dans les chapitres suivants.
2 . LES VIDEOS ET LES DOCUMENTS PEDAGOGIQUES DE LA SEQUENCE
VIDEO : Simonie Veil et les camps de la mort
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